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mercredi 1 juillet 2009

Quelques semaines de folies

La vie de femme de retraité (pour ma part je ne devrais être retraitée officiellement qu'en 2013 si tant est que j'ai quelque chose puisque le statut de "retraite de mère de famille" doit être revu, vraisemblablement à la baisse ! -info dans notre quotidien du 1er juillet !-)...

Je disais donc que la vie de femme de retraité n'est pas de tout repos. Non pas que ce soit le "retraité" qui batte la mesure de notre vie mais plutôt cette nouvelle vie qui nous permet de faire une partie des quelques milliards de projets que nous avions.

En fait le "programme" n'est jamais entamé puisqu'à tout moment nous rajoutons de nouvelles activités ou des impondérables viennent se greffer sur nos projets.

Et depuis le début de l'année, nous frisons "l'excès de vitesse" ! Il est vrai que seuls les mois de mai et juin ont donné lieu à un amoncellement de photos (les enfants : le "foutage de gueule" est interdit, compris ?). Les mois de juillet et août sont déjà bien remplis aussi.

Début mai, c'est avec grand plaisir que nous sommes allés avec Pilou et Hélène sur la Costa Brava à [Lloret de Mar| http://voyages.laurettealbrand.fr/post/2009/07/02/Costa-Brava]. Non pas que cette petite ville a un intérêt extraordinaire mais c'était l'occasion de passer quelques jours tranquilles avant l'ouverture de saison dans cette station balnéaire. Pilou en a longuement parlé sur son blog.

Ce dont il n'a pas parlé par contre, c'est la visite que nous avons faite dans un petit village voisin Tossa de Mar. Et la prochaine fois que nous irons à Lloret de Mar, nous ferons sans doute une escapade vers Barcelone que nous ne connaissons pas. Peut-être qu'en revenant en France pourrons-nous nous arrêter à Figuieras et voir le musée Dali ! (voilà, entre autres, un aperçu de nos "projets" !).

Revenus en France après ces quelques jours, nous repartons pour une aventure insolite, cadeau de nos enfants pour Noël 2008. Nous profitons d'être dans les Alpes de Haute Provence pour faire un petit tour à Lurs mais aussi sur le marché de Forcalquier. L'occasion m'est donnée de remercier une nouvelle fois les parents et la grand-mère d'Hélène pour leur accueil ô combien chaleureux !

C'est la tête encore dans les nuages que nous partons voir notre petite famille à Caen. Quel bonheur de passer ces moments tant avec nos petits enfants, Zoé et Léo, que leurs parents, Sandrine et David. Mais le temps est passé vite, d'autant plus vite qu'au "milieu" de notre séjour nous avons fait une escapade à Coutances pour assister à un concert de jazz qui résonne encore dans nos têtes. Vivement que le DVD de ce concert sorte...

Les évènements de l'année 2008 nous avaient empêché de profiter d'un cadeau de Noël (2007) de ma sœur ! La date limite nous a imposé de faire dans la précipitation -voire même dans l'obligation...- un choix de destination. C'est donc, dans un premier temps, contraints et forcés (!!!) que nous repartons dès notre retour de Caen (juste le temps de changer les vêtements de la valise !) pour Mazan. Si nous sommes partis comme dit ci-dessus "contraints et forcés", nous sommes revenus complètement dépaysés de tout ce que nous avons vu, presque déçus que ça ne dure pas plus longtemps !!!

Mais voilà, Rémi "l'irlandais" arrivait peu après pour subir une petite intervention chirurgicale (le 2 juin) nécessitant quand même quelques jours de repos. Et Xavier, le même jour, par le même chirurgien, subissait lui une intervention un peu plus lourde (reconstruction d'un ligament au pied). Une semaine chargée... en paperasses aussi ! Pendant cette période d'opérations-hospitalisation-repos, nous avons eu la visite, le temps d'un week-end, d'Ania en regrettant l'absence de Yulduz (encore en Ouzbékistan).

Rémi reparti, Xavier bloqué chez lui, Yulduz revenue, il est temps pour nous de penser à notre voyage en Norvège ! Il ne nous reste que quelques heures pour faire nos valises et la valise prêtée à Yulduz est grandement appréciée pour des affaires d'hiver (insolite quand à Marseille la température dépasse déjà allègrement les 30° !).

Nous avons à présent retrouvé ces températures et même plus hautes, nous avons déjà les mois de juillet et août en grande partie remplis. Il me reste plus maintenant qu'à vous faire profiter de quelques photos prises pendant tous nos déplacements.

vendredi 29 mai 2009

Festival de Jazz de Coutances 2009

Affiche_Coutances_2009.jpg

Nous avons profité d'un séjour à Caen pour participer, pour la première fois -mais certainement pas la dernière-, au Festival de Jazz "Sous les Pommiers à Coutances (dans la Manche). Oui ! je sais. En étant de Marseille ce n'est pas évident d'y aller et sans l'information transmise par Sandrine, peut-être serions-nous passés à côté d'un fabuleux concert auquel nous avons assisté.

Je ne peux m'empêcher d'en parler ici et je pense que l'article de Stéphane Barthod sera plus à même que moi de parler en terme technique du Quartet de Branford Marsalis.

On l'oppose souvent à son frère Wynton, tenant d'un certain classicisme. Pourtant, malgré des expériences diverses : Sting, Buckshot LeFonque ou encore Steve Coleman, Branford Marsalis propose aussi un jazz très fortement ancré dans la tradition.

Ce soir, il nous propose avec son quartet un concert remarquablement construit. Après une entrée en matière en force, sur un tempo rapide, le quartet "réduit la voilure" sur le deuxième morceau. Marsalis offre sur ce thème comme tout au long de la soirée un solo intense et inspiré, mais il laisse surtout beaucoup de place à ses compagnons. Le saxophoniste prend ensuite le soprano pour un titre lent et lyrique, n'échappant pas par instants à une certaine emphase. Changement complet de climat ensuite : les musiciens attaquent un thème à l'écriture plus moderne, sur lequel le batteur Justin Faulkner, remplaçant pour l'occasion de Jeff 'tain' Watts, impressionne par ses qualités musicales, bien au-delà d'une évidente puissance de jeu. Il sait se mêler subtilement aux phrases des solistes, faisant preuve d'une formidable capacité d'écoute dans l'accompagnement et les relances. Passage ensuite à l'alto, avec lequel Branford Marsalis ne s'était pas exprimé depuis très longtemps, pour un morceau enlevé, tout en décontraction. Le saxophoniste retourne au soprano, qu'il affectionne tout particulèrement sur les tempos lents, et s'exprime avec intensité sur une composition à la tonalité plus dramatique. Les trois compagnons d'Eric Revis se retirent alors, laissant le contrebassiste seul sur scène pour un solo remarquable, en introduction au dernier titre de la soirée. Même si le saxophoniste n'a pas forcément donné le meilleur de lui-même, il nous a offert un concert swinguant et authentique.

Les_4_musiciens.jpg

Texte et photos : Stéphane Barthod

Personnellement j'ai énormément apprécié ce concert. Pour la première fois nous étions au deuxième rang des spectateurs, quasiment face aux musiciens. Ce placement nous a permis d'entendre la musique directement des instruments et non à travers les baffles (placées de part et d'autre de la scène, tournées vers le public bien évidemment), et donc de bien entendre les sons fluides des différents saxos employés par Branford Marsalis.

Branford_Marsalis.JPG Branford_Marsalis_quartet.JPG

C'était également très impressionnant de voir l'expression "pianistique" de Joey Calderazzo. qui se servait de son siège comme trampoline. A plusieurs reprises je me suis imaginée le piano passant au travers de la scène tellement ça sautait !!! Par contre, pourquoi un pianiste interprétant un morceau "classique" se croit-il obligé de faire des "simagrées et ronds de bras" alors que quelques instants avant il laissait courir ses doigts naturellement sur le clavier ? Bon ! Faut croire que cette attitude est nécessaire pour faire passer les émotions dans les doigts.

Quant au batteur, Justin Faulkner, qui comme le dit Stéphane Barthod ne fait pas parti du quartet "officiel", c'est un véritable prodige. Moi qui n'apprécie pas outre mesure la batterie seule, j'avoue que j'ai été vraiment subjuguée par le jeu musical de Justin Faulkner.

C'est sans doute le bassiste, Eric Revis, qui m'a le moins impressionnée. [1]

"Jazz sous les Pommiers" fait vibrer Coutances pendant toute la semaine de l'Ascension et ce depuis 28 ans maintenant. Nous avons également profiter de concerts "off" en divers endroits de la ville, tout ça sous le soleil ce qui ne gâche rien.

Merci encore Sandrine de nous avoir parlé de "Jazz sous les Pommiers". Tant pis pour vous, vous nous reverrez sans doute dans les années à venir pendant la semaine de l'Ascension si d'autres concerts intéressants se présentaient :)

Notes

[1] Il faut dire que je suis très admirative du jeu musical de Diego Imbert qui joue avec Birelli Lagrène